Evolution des paysages

La construction des grands barrages

La grande modification des paysages du Pays Monts et Barrages a été la construction de 9 grands barrages, créant des lacs de barrage destinés au fonctionnement d'usines hydroélectriques ou à un usage touristique :

  • Un sur le Taurion : barrage de Saint-Marc (commune de Saint-Martin-Terressus) ;
  • Un sur la Vienne : barrage de Bussy (commune d'Eymoutiers) ;
  • Sept sur la Maulde : barrage de l'Artige (commune de Saint-Denis-des-Murs), barrage de Villejoubert (communes de Saint-Denis-des-Murs / Champnétery), barrage de Langleret (commune de Bujaleuf), barrage de Bujaleuf, barrage de Fleix (commune de Bujaleuf), barrage du Martineix (communes de Bujaleuf / Saint-Julien-le-Petit), barrage du Mont Laron (Saint-Julien-le-Petit).

Le barrage de Vassivière, le plus connu, se trouve en-dehors du Pays Monts et Barrages, côté Creuse. Il a créé le Lac de Vassivière, qui couvre une superficie de près de 1000 ha. Lors de sa mise en eau en 1952, 8 villages furent engloutis par ses eaux.

 

Les progrès de la forêt

Au milieu du XIXe siècle, la forêt occupait à peine 10% de la superficie régionale, en lien avec les défrichements nécessaires à l'agriculture. Au XXe siècle, l'exode rural, associé à une politique de reboisement, transforme le Limousin en une région forestière, en particulier sur la montagne limousine (secteur d'Eymoutiers). La forêt regagne du terrain, naturellement au détriment des landes abandonnées par l'agriculture pastorale traditionnelle, mais aussi artificiellement avec les plantations de résineux destinées à la production.

Aujourd'hui, la forêt couvre plus de 30% du Pays Monts et Barrages, soit 30 000 ha dont deux tiers de feuillus (chêne, hêtre, châtaignier) et un tiers de résineux (essentiellement du douglas).